La cortisone chez le chien : Les 9 éléments à connaitre en 2024

Vous venez d’apprendre que votre chien a besoin de cortisone pour traiter sa dermatose, mais qu’est-ce que cela signifie réellement pour sa santé ? Tout d'abord il faut savoir que l'on parle de cortisone par abus de langage et par facilité, mais ce que l'on utilise est en fait un corticoïde, un dérivé de synthèse du cortisol, qu'il s'agisse notamment de prednisone ou de prednisolone.

 

La cortisone au sens strict est un glucocorticoïde naturel, métabolite inactif du cortisol, synthétisé par les glandes surrénales.

 

Dans cette mise à jour nous examinerons pourquoi et comment elle est utilisée en dermatologie vétérinaire, les effets bénéfiques que cela peut en attendre ainsi que les effets indésirables potentiels à prendre en compte avec ce traitement. Des inflammations cutanées aux dermatoses auto-immunes, comprenez comment elle est administrée, dosée et surveillée pour assurer le contrôle de la dermatose de votre animal.

 

Points Clés

La cortisone est largement utilisée en médecine vétérinaire notamment en dermatologie pour traiter diverses pathologies, allant de troubles allergologiques et inflammatoires aux dermatoses auto-immunes, et ceci grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives.

 

L’administration correcte nécessite une surveillance et le respect strict des prescriptions, notamment en ajustant les doses et en espaçant les prises pour réduire les risques d’ effets indésirables potentiellement graves associés aux corticostéroïdes.

 

Il est important d’être attentif aux contre-indications et aux effets secondaires potentiellement sérieux comme une atteinte hépatique ou rénale, une baisse des défenses immunitaires, et ses interactions médicamenteuses.

Signe dit de l'araignée : Les vaisseaux sanguins apparaissent au fur et à mesure de l'amincissement de la peau lors d'utilisation prolongée de cortisone
Signe dit de l'araignée : Les vaisseaux sanguins apparaissent au fur et à mesure de l'amincissement de la peau lors d'utilisation prolongée de cortisone

Focus sur la cortisone en médecine vétérinaire

Les corticoïdes sont des médicaments vétérinaires dérivés du cortisol, une hormone naturelle produite par les glandes surrénales. Ils sont reconnus pour leurs actions notamment anti-inflammatoires et immunosuppressives. La cortisone est employée depuis les années 40 chez l'homme du fait des nombreux avantages qu'elle présente.

 

En médecine vétérinaire, elle est utilisée chez le chien pour traiter de nombreuses pathologies et donc pas uniquement en dermatologie. Elle s’avère notamment efficace dans le traitement de troubles : Allergiques, inflammatoires, immunologiques, orthopédiques, neurologiques, endocriniens, néoplasiques, ou encore hématologiques.

 

Ce traitement est souvent prescrit par les vétérinaires pour gérer des pathologies aiguës ou chroniques et son utilisation est régie par des directives strictes pour maximiser son efficacité tout en minimisant les effets indésirables potentiels. Il est important de noter que comme tout médicament, la cortisone doit être administrée sous la supervision d’un vétérinaire et conformément à sa prescription.

 

Alopécie diffuse dorsolombaire : L'un des effets secondaires de la cortisone chez le chien
Alopécie diffuse dorsolombaire : L'un des effets secondaires de la cortisone chez le chien

Utilisation thérapeutique de la cortisone chez le chien

Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives, la cortisone est un choix de traitement efficace chez le chien pour diverses pathologies, pas nécessairement dermatologiques, qu’il s’agisse d’arthrite, d’allergies, de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou de troubles respiratoires comme l’asthme et certaines bronchites. Elle peut aider à réduire l’inflammation et à en soulager les symptômes. Dans certains cas, elle est utilisée en conjonction avec d’autres traitements pour optimiser les résultats thérapeutiques et diminuer les doses à administrer. On parle alors d'effet cortico-épargnant de ces molécules. Il existe de très nombreux corticoïdes plus ou moins puissants, et on tachera alors d'employer celui présentant le meilleur ratio bénéfice / risque en fonction de l'effet recherché. Il faut toujours garder à l'esprit que plus le corticoïde est puissant plus les effets indésirables seront sévères et de survenue rapide. A l'exception d'urgences dermatologiques, qui sont rares, le contrôle d'une dermatose est plus un marathon qu'un sprint, au risque de survenue de troubles secondaires également rapides.

Quelques exemples d'utilisation en médecine vétérinaire :

 

Allergies et réactions cutanées

Si votre chien souffre de démangeaisons, de rougeurs ou d’autres symptômes d’une dermatite allergique, la cortisone peut être l'une des solutions, mais en aucun cas LA solution, surtout qu'il existe maintenant diverses alternatives. A noter toutefois qu'il n'existe actuellement aucune molécule combinant actuellement tous les effets bénéfiques de la cortisone comme un effet anti-inflammatoire, antiprurigineux, voir antalgique. Mais si on recherche une conjonction de ces effets, on peut l'obtenir en combinant diverses molécules (Un antiprurigineux associé à un immunomodulateur par exemple).

 

La cortisone est employée pour calmer temporairement les symptômes de la dermatite allergique aux piqûres de puces (DAPP). Elle est également efficace dans la gestion de la dermatite atopique canine, une maladie inflammatoire et prurigineuse qui évolue par poussées. La réponse à la corticothérapie fait partie des critères de diagnostic de cette affection. A noter toutefois qu'il ne s'agit que d'un traitement symptomatique, en aucun cas cas elle ne guérit de ces allergies car elles sont avant tout d'origine génétique. Ainsi, à chaque nouveau contact avec l'allergène, une fois le traitement arrêté, les signes cliniques réapparaîtront. C'est pourquoi lors de dermatite allergique il est avant tout important d'en déterminer la cause et de la contrôler si cela est possible. Autrement dit, par exemple, utiliser de la cortisone lors de pododermatite canine sans explorer la cause, va seulement permettre de la contrôler sans la guérir le plus souvent.

 

Le dosage employé lors de dermatite allergique dépend de la gravité de l’affection. Pour une dermatite nécessitant une dose anti-inflammatoire, la posologie recommandée en traitement d'attaque est de 0,5 mg de prednisolone par kg de poids corporel deux fois par jour. En cas de dermatite exigeant une dose immunosuppressive, la posologie est de 1 à 3 mg de prednisolone par kg de poids corporel deux fois par jour. Il est essentiel de suivre les instructions du vétérinaire pour assurer le bien-être de votre animal. A noter que plus la dose employée est élevée, plus les effets seront probants, mais plus il y a de possibilités d'effets secondaires.

 

La cortisone est notamment employée lors de dermatite atopique très inflammatoire
La cortisone est notamment employée lors de dermatite atopique très inflammatoire

Soutien de l'appareil locomoteur

Les propriétaires de chiens connaissent bien les difficultés rencontrées par leurs compagnons en cas de troubles locomoteurs, notamment chez les plus âgés. Heureusement, la cortisone peut aider à soulager ces problèmes. En raison de ses propriétés anti-inflammatoires, elle est efficace dans le traitement des troubles inflammatoires de l’appareil locomoteur. Elle est particulièrement bénéfique pour traiter de manière symptomatique, les arthrites et les synovites, soulageant la douleur et l’inflammation associées. A noter néanmoins qu'il existe de nombreux autres traitements employables lors de troubles locomoteurs et notamment les anticorps monoclonaux qui associent efficacité et très peu d'effets secondaires. Certaines douleurs locomotrices pouvant résulter de hernie discale en cours d'apparition, la cortisone peut être employée temporairement pour les soulager, avant une éventuelle intervention chirurgicale.

Il est donc essentiel de consulter un vétérinaire pour une prise en charge et déterminer le traitement le plus approprié lors de troubles de l’appareil locomoteur. Celui-ci saura vous proposer le traitement le plus approprié en fonction de la symptomatologie et de votre animal, notamment son âge et de l'effet anti inflammatoire recherché.

 

Gestion des maladies auto-immunes

La cortisone joue également un rôle crucial dans la gestion des maladies auto-immunes chez le chien et notamment les dermatoses auto-immunes que ce soit les pemphigus ou les lupus. Les corticoïdes sont également utilisés dans le traitement de troubles neurologiques inflammatoires auto-immuns, tels que certaines méningites ou encéphalite, grâce à leur effet anti-inflammatoire.

 

Le Pemphigus foliacé, une dermatose auto-immune, est l'une des indication de la cortisone chez le chien
Le Pemphigus foliacé, une dermatose auto-immune, est l'une des indication de la cortisone chez le chien

Administration et dosage corrects

L’administration systémique de cortisone peut se faire par voie orale ou par injections. Le traitement commence généralement par une administration quotidienne jusqu’à ce que la maladie soit maîtrisée, ce que l'on appelle le traitement d'attaque ou d'induction, puis les prises sont espacées pour maintenir le contrôle avec la dose minimale efficace, ce que l'on appelle la phase de maintien. Il est important d'agir avec la dose la plus faible, et idéalement d'en donner le moins longtemps possible, surtout qu'il existe maintenant différentes alternatives.

Il est donc crucial de respecter la prescription médicale de votre vétérinaire pour ajuster la dose et réduire progressivement le traitement afin d’éviter les effets secondaires graves associés aux corticostéroïdes puissants.

 

Les corticoïdes peuvent bien évidemment être employés sous forme topique et ils sont alors particulièrement intéressants chez le chien. Il existe des crèmes, pommades et lait selon l'effet recherché et la localisation notamment (Pommade à privilégier au niveau de la truffe par exemple). Tout comme lors d’utilisation systémique on recherchera une utilisation la moins longue possible pour diminuer le risque de survenu d'effets secondaires notamment un syndrome de Cushing iatrogène.

 

Lésions de calcinose lors de syndrome de Cushing
Lésions de calcinose lors de syndrome de Cushing

Effets généraux et effets secondaires à surveiller

Si la cortisone peut être un médicament précieux dans le traitement de diverses pathologies chez le chien, elle n’est pas sans effets secondaires. En effet, les animaux traités peuvent notamment souffrir d’effets indésirables variés tels qu’hypertrophie du foie, hyperglycémie, et diminution de l’immunité, ce qui augmente alors le risque d’infections sévères telles qu'une pyodermite.

 

Risques liés à un usage à court terme

Les effets immédiats généralement constatés lors d'utilisation de corticoïdes sont l’augmentation de la prise de boisson, de nourriture et l'envie d'uriner plus importante. Ces effets sont réversibles et s'estompent lors de la diminution de la dose et l'arrêt du traitement. Ils peuvent néanmoins être assez sévères dans certaines races comme le Berger allemand, où il convient souvent de donner une dose plus faible que dans d’autres races.

 

Risques liés à un usage prolongé

Lors d’un traitement prolongé, la cortisone doit être administrée avec prudence, en réduisant progressivement la dose pour éviter les complications. En effet, il est conseillé d’éviter l’usage quotidien à long terme, mais plutôt de chercher à espacer les administrations. Encore une fois on cherche à optimiser ce fameux ratio bénéfice / risque. 

L’utilisation prolongée de la cortisone peut entraîner des problèmes de santé chez le chien, tels que des problèmes hépatiques, une insuffisance cardiaque, un mauvais fonctionnement des glandes surrénales, une prise de poids, une atrophie musculaire, des troubles digestifs, de l’ostéoporose, ou encore une insuffisance surrénalienne.

Il est donc important de surveiller attentivement l’utilisation de la cortisone et de consulter un vétérinaire pour une prise en charge si des problèmes de santé surviennent.

 

Surveillance et ajustements de traitement

Des examens réguliers sont essentiels pour ajuster la corticothérapie et surveiller la réponse du chien au traitement. Pour les traitements à long terme, notamment lors de dermatose auto-immune, il est conseillé de réaliser des prises de sang et des prélèvements urinaires réguliers afin de détecter tout problème hépatique ou infection. Les animaux traités à long terme par cortisone doivent être suivis trimestriellement, avec un examen clinique et des analyses de sang tous les six mois, pour prémunir contre les effets indésirables comme le syndrome de Cushing. Ces intervalels osnt à ajuster en fonction du corticoïde et de la dose employée.

 

La surveillance par les propriétaires et la communication des changements de comportement du chien sont cruciales pour une évaluation appropriée et, si nécessaire, pour l’ajustement du traitement.

 

Calcinose cutanée sévère lors de Syndrome de Cushing iatrogène
Calcinose cutanée sévère lors de Syndrome de Cushing iatrogène

Exemples de produits contenant de la cortisone chez le chien

De nombreux produits à base de cortisone sont disponibles chez le chien. Parmi ceux-ci, Dermipred (Laboratoire Ceva) et Prednicortone(Laboratoire Vetoquinol) sont des médicaments vétérinaires couramment utilisés pour traiter les affections inflammatoires et immuno-allergiques chez le chien et le chat. Ces médicaments sont disponibles en comprimés sécables, ce qui permet d’ajuster la dose en fonction des besoins de chaque animal.

 

Dermipred (Laboratoire Ceva)

Il s'agit d'u médicament vétérinaire fréquemment prescrit à base de prednisolone. Il est disponible sous forme de comprimés sécables contenant chacun 5, 10 ou 20 mg de prednisolone. Cette molécule est presque totalement absorbée après administration orale. Dermipred a une durée de conservation de 2 à 3 ans et doit être conservé dans un endroit ne dépassant pas 30°C.

Pour les chiens, la posologie recommandée de Dermipred en phase d’induction est de 0,5 mg de prednisolone par kg de poids corporel 2 fois par jour pendant 7 jours, suivie d’une posologie d’entretien la plus faible possible. Elle doit être ajustée au cas par cas, en fonction de la gravité de la maladie et de la tolérance du chien au traitement. Les comprimés de Dermipred peuvent être pris spontanément par l’animal ou, en cas de refus, administrés de force derrière le torus lingual. Il s'agit d'un médicament appétent donc de prise facilitée par le chien.

Dermipred est indiqué pour traiter de manière symptomatique les dermatites inflammatoires et à médiation immunitaire. Toute autre utilisation dans d'autres affections comme l'arthrose est donc hors AMM.

 

Prednicortone (Laboratoire Vetoquinol)

Comme Dermipred, Prednicortone contient de la prednisolone, qui est bien absorbée dans le tube digestif, liée aux protéines plasmatiques, métabolisée dans le foie et excrétée par les reins. Les comprimés de Prednicortone doivent être administrés aux chiens le matin de préférence lors de prise unique.

Comme avec tout médicament contenant un corticoïde, il ne doit pas être utilisé chez les animaux en cours de gestation car cela peut provoquer des anomalies fœtales ou conduire à un avortement ou une parturition prématurée. Comme toujours, il est crucial de consulter un vétérinaire avant de commencer tout traitement à base de cortisone chez votre chien.

Corticoïdes versus anti-inflammatoires non stéroïdiens

En médecine vétérinaire, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont également couramment utilisés pour gérer la douleur et l’inflammation. Mais comment se comparent-ils aux corticoïdes comme la cortisone ? Les AINS agissent en inhibant certaines enzymes, réduisant ainsi la production de certaines substances impliquées dans la douleur et l’inflammation notamment. Les corticoïdes, quant à eux, agissent en modulant les défenses immunitaires et en réduisant l’inflammation de manière plus générale.

 

Les AINS sont généralement utilisés pour la gestion de la douleur et de l’inflammation associées à l’arthrose, une hernie discale débutante avec début de compression de la moelle épinière, ou après une chirurgie. Ils sont préférés pour le traitement à long terme de l’arthrose chez le chien, car ils sont moins susceptibles de causer des effets secondaires graves sur le long terme par rapport aux corticoïdes. Cependant, chaque traitement a ses propres effets secondaires potentiels et interactions médicamenteuses à surveiller.

A noter que les AINS sont très peu employés en dermatologie vétérinaire, tout au plus dans certaines conditions particulières comme lors de certaines dermatoses douloureuses.

 

Conseils pour une utilisation responsable

Lors de l’administration de cortisone à votre chien, il est crucial de suivre strictement les directives de dosage et d’administration fournies pour minimiser les effets secondaires. Il est également recommandé d’utiliser des formulaires de suivi pour les chiens sous traitement. Cela facilite la détection des événements indésirables pendant la thérapie et assure à la fois le bien-être et la santé de votre chien.

 

En travaillant étroitement avec votre vétérinaire, vous pouvez administrer de la cortisone en toute sécurité à votre animal de compagnie. N'hésitez donc pas à prendre rendez vous avec lui si nécessaire. Les corticoïdes, tels une arme, sont dangereux si on s'en sert mal. Bien employés, ils présentent un intérêt indéniable dans la pharmacopée du chien, et ce pour peu d'effets indésirables à court voire moyen terme.

Contre-indications et précautions

Bien que la cortisone soit un outil précieux dans le traitement de diverses affections chez les chiens, il existe certaines contre-indications et précautions à prendre. Par exemple, la cortisone est contre-indiquée en présence d’ulcères gastriques ou intestinaux car elle peut aggraver ces conditions. De plus, le système immunitaire de l’animal peut être diminué par la cortisone, ce qui la rend inappropriée pour une utilisation seule en cas de graves infections bactériennes.

 

Les animaux atteints de diabète ne doivent pas être traités avec des corticoïdes en raison de l’effet de ces médicaments sur l’augmentation de la glycémie. Un bilan sanguin est conseillé avant l’administration de corticoïdes chez les animaux âgés pour exclure les pathologies rénales ou hépatiques sévères. De plus, la cortisone est formellement contre-indiquée chez les chiens souffrant de la maladie de Cushing d'origine néoplasique en raison de la production excessive de cortisone par l’organisme. Enfin, ils sont contre-indiqués chez les chiens présentant des conditions telles que:

  • les infections virales, bactériennes, mycosiques ou parasitaires

  • l'ostéoporose

  • l'insuffisance cardiaque
  • le glaucome

  • le diabète sucré

  • les ulcères gastro-intestinaux

  • l'insuffisance rénale sévère

  • l’hypertension.

Une prudence accrue est également nécessaire lors de l’administration de corticoïdes aux animaux épileptiques.

Pour terminer sur ce sujet, la cortisone qu’elle soit systémique ou topique doit être prise en compte lorsqu’il y a des tests cutanés à réaliser car ils peuvent les négativer. A l'exception de corticoïdes injectable retard, on recommande d’arrêter les corticoïdes au moins un mois auparavant avant de les réaliser. 

La cortisone est contre indiquée chez le chien lors de pyodermite profonde
La cortisone est contre indiquée chez le chien lors de pyodermite profonde

 

Interactions médicamenteuses potentielles

Lors de l’administration de cortisone à votre chien, il est important de tenir compte des interactions médicamenteuses potentielles. L’interaction médicamenteuse avec la cortisone peut survenir si utilisée avec des médicaments tels que:

  • les anti-épileptiques

  • les anticoagulants

  • l’insuline

  • les substances affectant les enzymes hépatiques

  • la phénytoïne

  • les barbituriques

  • l’éphédrine

  • la rifampicine

  • les glucosides cardiotoniques

  • certains diurétiques hypokaliémiants.

L’association de la cortisone avec des médicaments qui affectent la coagulation sanguine, comme les AINS, peut entraîner un risque accru de saignement gastro-intestinal, et son utilisation simultanée avec un autre anti-inflammatoire est contre-indiquée en raison d’un risque accru d’ulcération digestive.

La cortisone en association avec certains diurétiques doit être soigneusement surveillée pour éviter des interactions pouvant mener à des déséquilibres électrolytiques. Chez les chiens souffrant de problèmes cardiaques, la prescription médicale de cortisone nécessite une surveillance étroite lorsqu’elle est associée à des médicaments pour les maladies cardiaques, en raison des interactions potentielles. L’administration simultanée de cortisone et d’antifongiques comme le kétoconazole peut exiger l’ajustement de la dose de cortisone en raison des effets potentiels sur l’augmentation de la concentration de la cortisone.

L'utilisation prolongée de la cortisone chez le chien se traduit notamment par une distension abdominale
L'utilisation prolongée de la cortisone chez le chien se traduit notamment par une distension abdominale

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